Types de logements seniors


Voici quelques exemples de logements en France

1) Rester chez soi, c’est possible :

  • Sans avoir de chambre libre, et que vous n’avez pas besoin d’une présence rassurante la nuit, vous pouvez avoir l’aide d’une ou de plusieurs personnes (femme de ménage, assistante de vie, infirmière, kinésithérapeute ….) et la visite de voisins, parents, amis etc … Pour cela, vivre dans une ville de plus de 1000 habitants.
  • Si vous avez une chambre libre avec serrure (que vous soyez propriétaire ou locataire, la loi vous y autorise !) vous pouvez recevoir une personne pour une présence rassurante la nuit ! Soit en échange de juste 10 h par semaine, soi davantage, il est conseillé d’écrire un « protocole ». Voir liste COHABILIS (à part)

2) Vivre dans sa famille ? Comme cela se fait souvent en Espagne et en Italie ?


Possible à certaines conditions : que la configuration s’y prête (vaste espace) et un accord discuté et écrit.

• Exemple n° 1 à Paris dans un duplex avec 3 chambres : un couple hébergeait la mère de monsieur à un niveau (en bas). La 3° chambre était occupée par un(e) étudiant(e) qui pouvait faire un peu de conversation. Un protocole a été mis en place : le fils descendait voir sa mère matin et soir. La mère ne « montait » que sur invitation ! Expérience de 2 ans jusqu’au départ en foyer logement. Cohabitation sans problème.

• Exemple n°2 en banlieue parisienne : un couple avec maison et un grand jardin a fait construire un studio indépendant tout confort pour le grand-père semi-dépendant (GIR 4), chacun garde sa vie privée.

• Exemple n°3 à la campagne : à 3 km d’un bourg, une famille très unie entoure une personne âgée, peu mobile mais assez autonome (s’habille et se déshabille seule, prend ses repas seule, converse sans problème et se passionne pour la politique) pendant l’été : une femme de ménage « top niveau» vient le matin et lui prépare le petit déjeuner, et une étudiante mure et responsable dort la nuit et partage déjeuner et diner avec elle. Un de ses fils habite à l’année dans sa maison à 100 mètres et vient presque tous les jours. D’autres personnes de sa famille habitent l’été dans les environs. Hiver à Paris, une de ses filles vient la voir presque tous les jours.

• Exemple n°4 : un peu différent : un couple avec 70 ans de mariage (mariés à 20 et 25 ans) et un très bon standing habite dans une maison moderne de plain pied et très confortable dans une ville de 100.000 habitants. Deux couples de soignants se relaient en binôme H24. Leur fille unique, à 1000 km de là, organise des déjeuners chez ses parents plusieurs fois par semaine pour qu’il y ait des visites et du mouvement ! A chaque fois, une personne différentes (famille ou ami.e.s de longue date)

3) Vivre à plusieurs en colocation, c’est aussi possible.

• Un exemple au Mans, dans un grand appartement de 160m2 avec 5 chambres et 3 salles de bains : deux seniors de 60 et 70 ans partagent ce bel espace (immeuble en centre ville à 200 m d’une station de tram) et au-dessus d’un commerce Super U et d’une pharmacie. 

Une chambre est pour la personne qui aide les seniors. Une autre est réservée pour les amis et/ou la famille qui vient de temps en temps, et la dernière est en « Air B&B », ce qui amène un peu de mouvement ! Et permet de payer une partie des frais du logement.

D’après mes études empiriques, il semble qu’une colocation à 4 au moins, est optimum. Mais la difficulté est de trouver des logements avec 4 chambres ! Les appartements en ville ont rarement plus de 3 chambres. Les maisons peuvent avoir 4 chambres et plus, mais si aucune n’est en rez de chaussée, cela peut poser un problème pour la personne senior qui est peu mobile 
(ou qui simplement ne veut pas monter d’escalier !)

4) Des associations ou des particuliers proposent à plusieurs seniors de vivre ensemble avec chacun sa chambre et salle d’eau, un espace commun et une « maitresse de maison » habitant ou non sur place :

etc … merci de me signaler d’autres initiatives

5) Vivre en famille d’accueil = il en existe plus de 10.000 en France (voir certaines sur le site https://www.famidac.fr). Elles doivent être agréées par le Conseil Général du Département. Très peu sont dans de grandes villes, mais c’est un gage de sécurité, car ce sont de petites unités de vie. Les familles d’accueil ont quelquefois des enfants vivant encore avec elles, ce qui ajoute de la vie !

6) Des résidences pour personnes autonomes de plus de 60 ans : elles sont de deux types :
• publiques (gérées par les Centre Communal d’Action Social -CCAS – des villes) = résidences autonomie (ancien nom = foyer logement !) de 30 à une centaine de logements !

• privées comme les Jardins d’Arcadie (plus de 50 dans toute la France, toujours en centre ville, dans des villes de plus de 50.000 habitants. Toujours plus de 80 logements, ce qui permet de rentabiliser un restaurant sur place. J’y suis!

7) Habitat groupé, éco-village ou Oasis … les appellations sont multiples …

Exemple au Portugal (mon expérience personnelle) … dans un éco-village de 200 personnes vivant en permanence à Tamera.org, co-habitent 3 générations (une école regroupe une vingtaine d’enfants). J’ai rencontré une femme de 70 ans, assez dépendante dont le fils unique habite sur place. Elle n’est jamais seule, car plusieurs personnes se relaient autour d’elle !

8) Les EHPAD (Etablissement Hospitalier pour Personnes Agées Dépendantes) sont publics ou privés. Plus de 7.000 en tout en France ! Certains ont très mauvaise réputation (voir le livre de Victor CASTANET « les Fossoyeurs ») mais la majorité ont des personnels admirables – et j’en connais puisque j’ai été bénévole dans plusieurs d’entre eux – La Chezalière (LNA) à Nantes

Me demander la liste, mise à jour chaque année, avec des références de famille pouvant témoigner !  

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1000 mots -mise à jour été 2024