Thérèse CASSIGNEUL est née à Cabourg, en 1920
4° enfant de Camille et Emilienne CASSIGNEUL. Sa mère était née POIRIER à Alençon.
Grande famille de 9 enfants : Claude, Gérard, Jacqueline, Thérèse, Pierre (décédé en Allemagne), Marie-Simone, Odette, Elisabeth, et François (prêtre).
Comme ses soeurs, elle a fait ses études d’abord à Cabourg, chez Melle CARRIOT (???) puis comme pensionnaire à Caen, dans l’école privée secondaire catholique Sainte Ursule.
Ensuite elle commence des études d’anglais à l’université. Elle part en Angleterre avant la guerre, et s’y trouve bloquée jusqu’en 1945.
En rentrant à Cabourg, elle avait un petit accent anglais en parlant français … qui a disparu ensuite.
Elle travaille à l’Auberge du Chat Botté, construit par son père et tenu par sa tante Jeanne POIRIER, née Cassigneul, pendant quelques années.
Dans les année 60, elle a l’idée de créer un « home d’enfants », ce sera la Poussinière, d’abord avenue de Castelnau, puis elle s’agrandit dans le centre de Cabourg.
Suivant une tradition familiale, elle s’engage dans la vie municipale, comme son père l’avait fait avant elle, et son cousin, Marie-Paul MANALT plus tard. Aux côtés de Bruno COQUATRIX qu’elle estimait, elle sera une efficace responsable sociale.
Ses nombreux neveux et nièces l’appelaient « Tatate » … cela est resté pour les nombreux petits parisiens qui venaient à la Poussinière pendant leurs vacances scolaires, car elle savait donner une ambiance familiale.
Une anecdote désagréable quand elle s’est présentée pour la première fois aux municipales : dans une réunion publique, un « macho » l’a interpellée « Mademoiselle CASSIGNEUL, on savait que vous vous envoyiez en l’air avec des Allemands pendant la guerre » …
Or elle avait un alibi parfait = elle avait été bloquée pendant toute la guerre en Angleterre !
Médisez, médisez, il en restera toujours quelques chose, me disait mon père Gérard CASSIGNEUL qui s’est retiré à Cabourg et avait sa maison juste à côté de la sienne.
Je garde le souvenir d’une femme bienveillante, modeste, dévouée et souriante. Elle m’avait offert un beau livre de littérature anglaise qui datait de ses études d’anglais, moi qui ai fait une licence d’anglais. J’ai, plus tard, travaillé au Service des Etudiants Etrangers de l’Université de Caen (10076-1981) où j’étais une collègue de Mille Maud SEILLIER ….
=== 382 mots ===