CCI de Paris

C’est une histoire qui commence bien

en 1991, je me repositionne et entame pendant l’été une prospection en Ile de France dans le secteur de la formation (refonte du CV, réflexion, veille en bibliothèque).

J’en parle à plusieurs amies, l’une d’entre elles me dit : je crois qu’à la CCI de Paris, ils cherchent des formateurs en permanence … même en langues.

Jamais je n’aurai pensé à les contacter ! Fin juin, j’envoie donc un CV avec comme titre « formatrice polyvalente en langues » …

Début septembre, je reçois un appel d’un directeur de la DRIDE (un des services) qui me propose un poste de « responsable de formation ». Mon CV avait été transmis à la bonne personne et il l’avait lu attentivement.

C’est ainsi que j’ai été recrutée comme « Responsable des Formations sur Mesure » au sein de la DRIDE. Bon salaire !

Mon poste

J’avais en charge l’organisation complète de la formation de haut niveau du Français des Affaires (FLE) à des socio-professionnels du monde entier :

  1. recherche nouveaux clients (50% de grands comptes),
  2. analyse des demandes et des besoins, négociation, gestion et suivi des contrats,
  3. recrutement des enseignants et intervenants : mise au point des programmes,
  4. suivi et évaluation de la formation, élaboration de produits pédagogiques spécifiques,
  5. création de la cellule « recherche et développement pédagogique ».

Je manageais une Équipe de 10 personnes, avec 15 enseignants permanents et une centaine d’intervenants.

Nous avions budget annuel de 1m5 FF avec 100.000 heures stagiaires/an.

C’est à cette période qu’a été lancée l’opération « Paris Capitale Économique » et un campus jeunes a été créé en septembre 1992. Sorte d’université d’été pour jeunes de 18 à 26 ans : dès la première édition, cela a été une réussite complète, grâce à la coordinatrice que j’avais choisie : Bénédicte, jeune femme alors âgée de 23 ans, hyper efficace et inventive.
Il y a eu une nouvelle édition l’année suivante mais ensuite l’idée a été abandonnée, dommage !

Cela a été ma seule expérience dans une si grande structure : plus de 4000 salariés (dont 3000 dans l’enseignement). Il ne faut pas oublier que la CCI gère l’école bien connue HEC, mais aussi l’ESCP-EAP et beaucoup d’autres écoles spécialisées.

Si le prestige de cette « noble » maison rejaillit sur tous ses collaborateurs, il faut savoir qu’il y a les mêmes frottements et lourdeurs que dans les Ministères …. à savoir que les élus de la CCIP ont toujours le dernier mot et qu’en changeant leur politique, ils font et défont les projets. C’est un peu décourageant.

Je préfère les structures où les circuits de décision sont plus rapides.
De plus, les services se font souvent la guerre et c’est quelquefois à celui qui en fera le moins possible : quand je suis arrivée, j’ai dû attendre DEUX MOIS pour recevoir mes cartes de visite car le service reprographie n’avait pas le temps !!!

Mais c’est une expérience intéressante que je ne regrette pas.

470 mots - contact -