Mort

« Parler de la mort ne fait pas mourir » … c’est cette (belle) phrase lue sur une affiche, très bien faite, début 2025 qui m’a fait réagir et contacter les personnes qui l’avaient publiée .

Lever le tabou sur la mort

Dans notre société, un tabou pèse sur la mort : peu de paroles ordinaires sur le sujet, peu d’interlocuteurs identifiés. Ce silence laisse les personnes face à elles-mêmes. Refouler la mort peut avoir pour conséquences une forte angoisse, une désocialisation. Le manque d’informations désintéressées sur l’organisation des funérailles empêche les personnes de se saisir de cette étape importante du deuil ce qui peut entraîner des cérémonies vides de sens et provoquer des deuils « pathologiques ». Source = https://coopfun-occitane.org

Trois femmes en réseau dans le 44

Un café mortel ? oui cela existe à Nantes, grâce à une sociologue, Elise BORNAND, suivant ce qu’a créé en 1999 le sociologue suisse Bernard CRETTAZ. Aussi dans plusieurs villes en France

Humusation ? connaissez-vous ? un très beau site bien complet en Belgique. On peut écouter un interview de 50 minutes (tout en bas de la page d’accueil). Aussi en Suisse : https://humusation.ch/

DEFINITION de l’humusation

Sorte d’enterrement par biodégradation (en moins d’un an !!!)

Processus contrôlé de transformation des corps par les humuseurs (micro-organismes présents uniquement dans les premiers centimètres du sol) dans un compost composé de broyats de bois d’élagage, qui transforme, en 12 mois, les dépouilles mortelles en Humus sain et fertile.

La transformation se fera hors sol, le corps étant déposé dans un compost et recouvert d’une couche de matières végétales broyées que les Humusateurs ajusteront pour en faire une sorte de « monument vivant ».

En une année seulement, l’humusation du défunt produira +/- 1,5 m³ d’ «humus sain et fertile». Elle peut être réalisée sur un terrain réservé et sécurisé. Voir le site belge = https://www.humusation.org et en Suisse : https://humusation.ch

Un mort « humusé » = 10.100 arbres ! et pas de CO2 dans l’atmosphère …

Aux États-Unis, quelques États (Washington, Colorado, Oregon, Vermont, Californie) autorisent déjà le compostage humain, comme alternative à l’inhumation et l’incinération. Le premier centre de transformation des corps en compost a ouvert à Seattle au début des années 2020 (source : TELOS)

En France, une association, https://humosapiens.fr, agit pour rendre accessible en France une alternative funéraire inspirée du cycle du vivant – la terramation – permettant de régénérer l’environnement, de donner du sens à la mort et d’ouvrir de nouveaux imaginaires de société.

Coopératives funéraires

Le modèle de coopérative funéraire vient du Québec, la première a ouvert en 1942. Avec une fédération : Fédération des coopératives funéraires du Québec (FCFQ) mouvement de coopératives funéraires fondé en 1987 à Lévis (Québec) Source Wikipedia

Pour le moment (2025) elles semblent être plusieurs en France ! Comme le nom l’indique, ce ne sont pas des sociétés commerciales, et elles cherchent à réduire les coûts. Créées à l’initiative de citoyen. ne. s, dont l’ambition est de renouveler l’offre de services du secteur funéraire et de proposer un nouveau regard sur la mort. Inspirées du modèle québécois, elles se développent en France depuis 2016 …

Un fédération = La FC2F est une association de coopératives funéraires et de collectifs porteurs de projets. Pour plus d’informations, contactez : info @ fc2f.coop

Facebook · Fédération des Coopératives Funéraires Françaises

Pour éviter les « charognards »

« En France, une industrie du chagrin prospère à bas bruit. Deux groupes privés, qui organisent à eux seuls un tiers des obsèques, se partagent une large part de ce marché à 3 milliards d’euros par an« . Voir le livre, publié au SEUIL

J’ai fait une étude sur les entreprises de Pompes Funèbres (j’ai recensé plus de 6000 établissements en France …) Vous pouvez m’interroger ! CONTACT

Mise à jour 2 novembre 2025 à 15h (620 mots)